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Le printemps est aussi la saison de Pâques. Et qui dit Pâques dit chocolat. Que ce soit sous forme de lapin au chocolat, d'œuf au chocolat, de boule de chocolat ou de noble praliné au chocolat. Avec près de 12 kilos de chocolat par personne et par an, la population de Suisse occupe le deuxième rang, en matière de consommation mondiale de chocolat. Seul notre voisin du Nord, l'Allemagne, est plus fort que nous.
Une tablette de chocolat de 100 grammes fournit environ 550 kilocalories d'énergie; le chocolat noir un peu moins, le chocolat blanc un peu plus. Cela correspond à près d'un quart du besoin moyen quotidien en énergie et équivaut environ à ce qui est brûlé en 40 minutes de course, 50 minutes de natation ou en trois heures de marche. Trop de chocolat n'a donc pas exactement un effet positif sur la ligne. Mais s'offrir de temps en temps une barre de chocolat a un effet positif prouvé sur le corps.
Le cacao contient de la théobromine, parente de la caféine. Celle-ci a un effet stimulant et légèrement euphorisant: le chocolat met donc effectivement de bonne humeur. En particulier le chocolat amer («le chocolat noir est plus sain») peut augmenter fortement la teneur en anti-oxydants dans le sang pour quelques heures. Les anti-oxydants ont un effet protecteur pour le cœur. Conseil: ne pas boire de lait pour accompagner le chocolat. En effet, il neutralise l'effet positif de ce dernier.
Par ailleurs, le chocolat baisse légèrement la tension artérielle, contribue à la guérison des plaies, réduit les quintes de toux, a un léger effet préventif sur les ulcères d'estomac et contre le risque d'infarctus. Et qui sait? Il n'est pas impossible que cette liste soit encore allongée à l'avenir. Conclusion: savourer un lapin de Pâques, avec plaisir mais modération (l'équivalent d'une barre par jour!) peut tout à fait avoir un effet positif sur la santé, d'autant plus grand que la teneur en cacao est importante.
Le cacaotier, élément de base pour la production du chocolat, est originaire d'Amérique du Sud et était déjà cultivé par les Mayas, vers l'an 600. Près de mille ans plus tard, au Mexique, les Aztèques préparaient une boisson contenant du cacao, de l'eau, de la vanille et du poivre de Cayenne. Ils l'appelaient «xocólatl» (eau amère), dont a été dérivé le nom du chocolat. Au début du 19e siècle, la boisson au cacao a été remplacée par du chocolat solide, en France. La production du premier chocolat au lait a été réussie à Vevey, en 1875.