«L'économie protège du besoin.» Ce dicton résume l'objectif de la prévoyance professionnelle et personnelle. «Nous constatons toutefois que les jeunes, en particulier, ne s'intéressent guère au thème de la prévoyance. Pourtant, un investissement de 100 francs par mois serait supportable pour la plupart des jeunes. De même, de nombreuses personnes exerçant une activité indépendante n'ont longtemps pas mis le thème de la prévoyance sur leur radar, l'oublient ou concluent tout au plus un gros pilier 3a.

Pour ce faire, elle coopère avec des banques privées suisses, des gestionnaires de fortune, des assurances, des courtiers et d'autres partenaires. «Le chemin pour devenir un prestataire de services complets solidement établi a cependant été difficile», se souvient Barbara Bienek. «Lorsque nous avons commencé à mettre en place notre fondation de libre passage en 2005, presque personne ne voulait nous confier de l'argent.

Nous étions convaincus que nous allions y arriver», raconte Barbara Bienek. «Nous avons finalement pu gagner des clients les uns après les autres et nous nous sommes ainsi progressivement développés au cours des 17 dernières années.» Aujourd'hui, Liberty Prévoyance SA emploie plus de 100 collaboratrices et collaborateurs. Interrogée sur la recette de son succès et sur les conseils qu'elle donnerait à d'autres start-ups, elle répond: «Apprécier le travail et avoir la volonté de persévérer sont essentiels. Il faut être conscient/e que les premières années ne sont pas une partie de plaisir. Nous n’avons eu aucun week-end libre pendant longtemps et nous ne nous sommes pas permis de prendre des vacances pendant de nombreuses années.

Notre exigence permanente: mettre la cerise sur le gâteau», déclare Barbara Bienek. Mais le chemin le plus court n'est pas toujours le meilleur. Très souvent, il vaut la peine de faire un détour pour que la clientèle soit finalement satisfaite à 200%. Si elle réagit par un «Waouh, je ne savais pas, je trouve ça vraiment bien», la recommandation n'est pas loin. «Nous n'avons jamais fait de publicité, nous n'avions tout simplement pas d'argent pour cela», se souvient-elle. Cependant, la compétence et la qualité des produits de Liberty se sont rapidement ébruitées. «Une recommandation est le plus beau des compliments. Mais il faut beaucoup de temps pour en arriver là quand on est une jeune entreprise. Les concurrents ne nous ont vraiment pris au sérieux qu'au bout d'une dizaine d'années.» Ils ont longtemps été les «jeunes sauvages».

«Nous nous sentons très bien dans les nouveaux locaux, qui sont aménagés avec beaucoup de bois et de verre et offrent une vue sur le lac de Lauerz et l'imposant paysage montagneux. Nous avons fusionné les deux anciens sites et avons désormais plus de place, y compris pour les nouveaux collaborateurs et nouvelles collaboratrices», explique Barbara Bienek. Ils souhaitent poursuivre la croissance continue de ces dernières années, mais cela ne peut se faire qu'en automatisant davantage les processus. «Nous formons en permanence des collaboratrices et collaborateurs, car trouver de nouveaux spécialistes est un énorme défi pour nous. En tant que lieu de travail, Schwyz n'a pas la même attractivité que Zurich ou d'autres villes. Nous marquons des points grâce au paysage, à la nature et à l'entreprise familiale.»

«Nous recevons régulièrement des demandes pour savoir si, en plus de la prévoyance professionnelle, nous ne pourrions pas proposer une assurance d'indemnités journalières en cas de maladie ou une assurance-accidents», explique Barbara Bienek. De son côté, V⁠i⁠s⁠a⁠n⁠a profite du savoir-faire de Liberty. «Nous sommes assurés chez V⁠i⁠s⁠a⁠n⁠a depuis la création de l'entreprise et partageons les mêmes valeurs. En ce qui concerne la planification de la succession, mon mari et moi avons sondé le marché il y a environ deux ans et sommes entrés en contact avec V⁠i⁠s⁠a⁠n⁠a. C'est de là qu'est née la participation minoritaire.» Barbara et Oliver Bienek tiennent beaucoup à ne pas abandonner leur entreprise et leur personnel au destin après leur départ à la retraite. «Avec V⁠i⁠s⁠a⁠n⁠a, nous avons trouvé la solution idéale.